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Thème
Précarité
Commune
Dax, Bayonne, Pau

Quelques témoignages de personnes qui vivent le Secours Catholique 2/3

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Texte
Stéphanie, (Bayonne) – Evoluer dans un environnement solidaire

« Je suis bénévole au Secours Catholique depuis mars 2022.

J'ai connu le Secours Catholique en cherchant une structure qui pourrait m'accueillir pour un stage suite à une formation en bureautique.

C’est le responsable de Bayonne qui m'a orientée vers la délégation.

L'équipe a été très accueillante et très bienveillante envers moi.

A la fin du stage, la secrétaire de la délégation m'a proposé de revenir aider pour créer notamment une importante base de données d'archivage informatique.

Depuis je viens aider une fois par semaine aussi bien sur des tâches ponctuelles de secrétariat que sur les missions qui jalonnent l'année comme la Campagne de Fin d'Année, les vœux, les remerciements.

Je suis une maman de 47 ans qui élève seule son adolescente de 15 ans et ce n'est pas toujours facile. Le Secours Catholique me permet de me recentrer sur ce qui me plaît : évoluer dans un environnement où chacun mène des actions solidaires.

J'aime notamment le standard où j'oriente les gens en phase avec l'actualité et les actions menées par le Secours Catholique.

J'aime le travail qui m'est confié qui me permet de maintenir mes connaissances informatiques et de les approfondir grâce aux formations internes et à l'équipe.

Je suis très heureuse de faire du bénévolat au Secours Catholique. »

Christophe (Dax) – Trouver un équilibre avant de pouvoir apporter aux autres

« Pendant 15 ans, j’ai eu un parcours professionnel très riche et c’était alors impensable d’imaginer qu’un jour je puisse me retrouver sans domicile.

 Je suis ancien militaire, ancien chef d’entreprise, merci au Secours Catholique d’être présent pour moi. Je me construis une autre vie, j’aspire à la paix, à avancer, à faire de mon mieux. 

Si je souhaite rendre ce que l’on m’a donné, pour l’instant je ne me sens pas encore prêt à être bénévole. J’ai besoin d’avancer par moi-même et j’ai envie de retrouver cet équilibre pour pouvoir apporter à l’autre. »

 

Patricia (Cambo-les-bains) – Reprendre confiance en soi et se sentir utile.

« Je suis bénévole au Secours Catholique depuis un an et demi à la boutique solidaire d'Espelette. Cela m'a permis de reprendre confiance en moi, de me sentir utile, de rencontrer des personnes dans le besoin. J'ai retrouvé le sourire, je me sens bien et je suis acceptée malgré mes handicaps et cela me permet d'avancer. De plus je fais partie du groupe « A Toi La Parole » et je participe à la marche sur le chemin de Compostelle, où j'ai enfin retrouvé la confiance en moi que j'avais perdue. »

 

 

Hayet (responsable des plannings LPO à Pau) – Le Secours Catholique comme deuxième famille

« Ma venue au Secours Catholique était une pure coïncidence. On m’a orienté vers les cours de français parce que j’ai un Master 2 en langue française. J’ai accepté et j’ai donné des cours le vendredi matin. Ensuite, je suis descendue à l’accueil pour faire des permanences le lundi matin.  Donc j’avais deux activités : FMLA (français ma langue étrangère) et l’accueil.

Le Secours Catholique m’a apporté beaucoup de choses. Je n’avais pas de travail, j’étais perdue, je ne savais pas ce que j’allais faire en France. Je ne connaissais personne, exceptées les personnes qui m’hébergeaient. Je ne sortais pas, mon intégration était difficile.

Ici tout ce que j’aime c’est aider. Dès que je vois une femme galérer avec ses papiers, je suis là pour l’aider. Par rapport à des remplissages de formulaire ou des dossiers à remplir sur le site de la Caf, je sais faire. Il y a beaucoup de bénéficiaires que je connais, avec qui j’ai créé des liens d’amitié.

Avec les bénévoles, c’est même une petite famille. Je ne les considère pas comme des collègues, ou des bénévoles. C’est ma deuxième famille. Ma famille est en Algérie, elle est loin. 

Je ne peux pas le laisser pour ça. Même si j’ai un travail qui me prend beaucoup de temps, je ne pense pas quitter le Secours Catholique de sitôt. »